Le dialogue en Côte d'Ivoire est-il possible ?INVESTIGATION 

Côte d’Ivoire: Peut-on parler de paix et de dialogue dans un pays où les populations n’ont jamais été désarmées ?

Peut-on parler de paix et de dialogue dans un pays où les populations n’ont jamais été désarmées ?

La paix et le dialogue ne sont que des leurres

Peut-on guérir une maladie sans chercher à poser un vrai diagnostic ? La vraie racine du problème ivoirien, c’est la détention d’armes à feu ou  d’armes blanches par certains individus au sein de la population. Tant que la question du désarmement des populations,  n’est pas résolue, je me pose la question de savoir comment  les faiseurs de paix feraient-ils  pour  atteindre ou pour imposer leur vision de paix au président Ouattara et aux Ivoiriens ? 

J’accuse  l’opposition Ivoirienne

Notre opposition parle de dialogue pour camoufler ses échecs et ses tergiversations chroniques. D’abord, il n’appartient pas aux vaincus de définir les modalités de paix à la place du vainqueur.

Seul le vainqueur a son propre calendrier pour ramener la paix dans son pays. Par exemple, c’est le vainqueur de l’élection présidentielle de 2000, Laurent  Gbagbo, qui,  a initié le Forum de réconciliation nationale, et non le général Guei Robert ou Alassane Ouattara. Laissons le président Ouattara,  à créer ses propres bases pour la paix ou pour  la réconciliation. L’opposition doit continuer de dénoncer les fautes Politiques du pouvoir,  en insistant par exemple,  sur le désarmement des populations qui cohabitent dans les mêmes quartiers ou dans les mêmes cours.

Pourquoi notre opposition est muette sur les nombreuses tueries post-électorales, voire  la décapitation du jeune Toussaint koffi ?  

En Côte d’Ivoire, ce n’est pas l’opposition qui doit imposer sa vision de dialogue ou de réconciliation au vainqueur, mais  je pense que cette responsabilité politique  appartient au  détenteur des leviers du  pouvoir d’État, c’est à dire le président Ouattara.

L’opposition doit cesser de jouer le rôle qui n’est pas le sien. Une opposition n’est pas une ONG.

Une opposition constitue un contre poids. Elle permet d’éviter à la majorité, une fois parvenue au pouvoir, n’ait la tentation de mener une politique portant atteinte aux droits et libertés. 

L’opposition incarne aussi la possibilité d’une alternative Politique.

Liade G

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